Fiche métier Contrôleur de gestion sociale
Description du poste
Le contrôleur de gestion sociale a pour principal objectif de contrôler et d’optimiser les performances de l’entreprise, que ce soit au niveau de son activité, de sa qualité, de ses délais, mais aussi de la maîtrise de ses coûts. Il s’agit d’un profil très recherché par les recruteurs, y compris en temps de crise. Le CIEFA PARIS vous propose de découvrir plus en détail le métier de contrôleur de gestion sociale !
Quelles sont les missions du contrôleur de gestion sociale ?
Se trouvant à mi-chemin entre la finance et les ressources humaines, le contrôleur de gestion sociale a pour mission de collecter, d’analyser et de synthétiser de multiples données afin d’aider l’entreprise à optimiser ses coûts et ses ressources humaines. Il crée pour cela des indicateurs portant sur la masse salariale (gestion du temps, absentéisme, turn-over, mobilité, grève…) et des tableaux de bord qui lui permettent de réaliser des enquêtes, des études statistiques ainsi que des reportings.
Son analyse lui permet alors d’alerter les ressources humaines et de faire part de ses préconisations. Il participe également à la mise en place de plans d’action visant à améliorer la gestion des ressources humaines.
Le contrôleur de gestion sociale doit par ailleurs effectuer une veille constante, au niveau social et réglementaire. Il doit aussi remplir certaines obligations légales (bilan social, déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH), bilan social, etc.) et préparer les réunions avec les partenaires sociaux.
Quelles compétences ?
Exercer le métier de contrôleur de gestion sociale requiert de nombreuses compétences techniques afin de mener à bien ses missions. Ce professionnel possède en premier lieu une forte appétence pour les chiffres, plus particulièrement pour les statistiques, avec un esprit d’analyse et de synthèse. Il maîtrise d’ailleurs parfaitement les outils de bureautique, de statistiques ainsi que des systèmes d’information de gestion des ressources humaines (SIRH).
Il a également une bonne culture en ressources humaines, en finance, en gestion et a un très bon niveau en anglais.
Quelles qualités avoir ?
Outre ses nombreuses compétences professionnelles, le contrôleur de gestion sociale a aussi de multiples qualités personnelles. On retrouve ainsi chez lui les soft skills suivantes :
- la rigueur ;
- l’adaptabilité ;
- l’autonomie ;
- le sens relationnel ;
- des capacités en communication.
Quelle formation ?
Pour accéder au métier de contrôleur de gestion sociale, il est nécessaire de suivre une formation complète afin d’acquérir toutes les compétences requises.
Le CIEFA Paris vous propose par ailleurs deux parcours distincts :
- le Master of Science Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines – Expertise « COMP&BEN et Contrôle de Gestion Sociale ». Ce parcours de 15 mois vous prépare à concevoir une stratégie RH et à piloter sa transformation digitale mais aussi à manager les risques et à contrôler la gestion sociale.
- le Master of Science Manager en Ressources Humaines – Expertise SIRH. Ce parcours de 15 mois vous prépare à l’exercice de fonctions opérationnelles et stratégiques (élaboration de la stratégie RH et pilotage de sa transformation digitale, gestion des risques), tout en vous apportant une expertise de haut niveau en SIRH.
Il est à noter qu’une fois le diplôme obtenu, il est généralement nécessaire d’acquérir une première expérience avant de prétendre à un poste de contrôleur de gestion sociale. Après plusieurs années dans cette fonction, il est possible d’évoluer comme responsable Comp & Ben, de la formation ou encore de la gestion des ressources humaines.
Quel est le salaire du contrôleur de gestion sociale ?
En début de carrière, le contrôleur de gestion sociale peut prétendre à une rémunération comprise entre 35 000 et 45 000 € brut par an. Pour les profils plus expérimentés, le salaire du contrôleur de gestion sociale est de 45 000 € à 60 000 €.
Ce salaire varie en fonction de nombreux facteurs, à commencer par l’expérience du contrôleur de gestion sociale mais aussi l’entreprise dans laquelle il exerce ses fonctions.